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Proche de vous pour mieux vous assurer

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A votre régime !

A votre regime

 

Cinq fruits et légumes par jour ! Voilà ce que nous répète le ministère de la Santé depuis plusieurs années. Ce slogan a envahi les médias, mais, on le sait, il ne suffira pas à combler le déficit de la Sécurité sociale. Si les Français sont également invités à s’astreindre à un régime sans alcool ni tabac, sans sucre ni sel, en attendant, en cette rentrée politique sous haute tension, ce sont les acteurs de l’assurance santé qui pourraient subir de plein fouet les effets de la crise.

En effet, en 2009, les complémentaires santé ont d’abord dû faire face à la hausse du taux de contribution au fonds CMU – taxe portée depuis à 6,27 % – et devront bientôt affronter le passage de 3,5 % à 7 % sur les contrats dits « solidaires et responsables » de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA). Ainsi, ce sont plus de 1 milliard d’euros d’augmentation que les assurés devront une nouvelle fois prendre à leur charge.

Le marché de la protection sociale complémentaire se trouve donc confronté à de nombreuses difficultés : la dérive des frais de soins, la crise et la réforme des taxes qui pèsent de plus en plus sur les ménages et les entreprises. Ces dernières peuvent être amenées à examiner le coût induit de la protection sociale et à prendre des décisions d’arbitrage. Rappelons que la mise en place d’un contrat de prévoyance est un moyen pour l’entreprise de fidéliser ses collaborateurs. C’est ainsi que 75 % d’entre eux déclarent bénéficier d’une couverture.

Or, force est de constater aujourd’hui que les plus impactées par la crise sont tentées de renégocier leurs accords avec leurs assureurs ou de réduire les garanties. Axa s’est donc adaptée aux nouvelles attentes de ses clients et a créé Adaptalia qui permet aux salariés de souscrire des options facultatives en plus des garanties de base financées par leur employeur.

Pour conclure, nous reprendrons les récents propos de Patrice Bonin, président du Comité groupe de la Fédération française des sociétés d’assurance, qui soutient que « si le gouvernement continue de renforcer la taxation, cela amènera les entreprises dans une logique non plus d’accompagnement, mais d’arbitrages par typologie de régime ou de niveau de prise en charge. Or, la longévité de la retraite et la couverture santé pour tous induisent des charges futures prévisibles. Si on sort l’entreprise du cofinancement de la protection sociale, il y a un risque sérieux de casser son équilibre général. Le financement doit être assuré par les entreprises, les individus et l’État. »